Και εδώ Ελλάδα

Nos dernières nouvelles datent de Taormina. Sans doute avons nous été trop occupés pour trouver le temps d’écrire. Depuis le mouillage de Taormina, nous avions deux options : faire route directe jusqu’au Péloponnèse ou refaire une halte en Calabre, en Italie. Nous choisissons la deuxième, nous n’avions pas envie de faire 2 jours et demi de navigation et cela nous permettait de refaire un ravitaillement avant la Grèce. Nous faisons donc une pause à Crotone qui n’est pas réputée pour être une très jolie ville. Certes, rien d’extraordinaire mais nous ne regretterons pas nos 2 jours passés la bas. Les italiens rencontrés sont charmants et les commerçants très serviables, les enfants s’éclatent avec leurs bodys. Note très positive.

160 milles nous séparent alors de Paxos, au sud de Corfou. Arrivée après 30 heures de navigation, ca y est, nous sommes en Grèce.

Kalimera ! Bonjour en Grec. Voici un des premiers mots appris et qui nous sera bien utile. Quasi impossible de comprendre le Grec et encore moins de le lire. Heureusement, ici tout le monde parle anglais.  Notre deuxième jour en Grèce se fera sous la pluie. (Pas très gentils, ceux qui disent « bien fait ») C’est repos total dans un petit mouillage sympa.

Pour les prochains jours, notre objectif est de profiter des îles Ioniennes. Nous longeons le continent jusqu’au chenal de Leucade qui nous permettra d’accéder à une mer intérieure et à toutes les îles. La côte est magnifique vue de la mer.  La remontée du chenal nous rappelle nos passages dans la Vilaine. C’est très sympa.

Petite halte à Lefkada, histoire de manger notre premier Kebab. Après l’Italie, nous continuons à manger léger ! Avant de partir, nous devons refaire le plein de gasoil. Le vent d’une vingtaine de noeuds nous plaque sur un Sun odyssée 479 flambant neuf sans aucune défense, qui n’a rien à faire au ponton gasoil.  Le plein est fait. Il faut alors quitter une place avec un bateau qui déborde sur notre avant, un sur notre arrière. Stéphan décide d’aller poser une ancre pour se déhaler vers le vent et ainsi éviter d’abimer un bateau. L’ancre est jetée. Marche arrière et reprise de l’ancre au guindeau. Tout semble se dérouler correctement…, Stélie commence à pivoter. C’est alors qu’un grec, l’armateur du sun odyssée arrive comme une furie, commence à nous insulter, en grec, puis en anglais. Echange de bons procédés. « Au lieu  d’hurler, vient donc nous aider à sortir !!! » Ils sont à deux doigts d’en venir aux mains. Les origines pieds noirs de Stéphan semblent reprendre le dessus. La manœuvre est faite, Stélie repart, notre copain grec s’en sortira qu’avec quelques marques noirs de pare battage sur la coque (il aurait sans doute mérité plus !!).

Désormais, cap au sud, nous trouvons un petit mouillage aux eaux cristallines sur l’Ile de Meganisi. C’est beau, on se baigne avec une vue incroyable sur les montagnes.

Nous faisons nos premiers pas en Grèce toujours avec nos copains de Koboloï. Aujourd’hui, le vent est favorable pour aller à Ithaque. Nous laissons Leucade. Encore un endroit où il faudra revenir ! Koboloï part en direction du continent. Nos routes se séparent ici. Nous nous retrouvons peut-être dans quelques jours ou dans les Cyclades.

3 réponses à “Και εδώ Ελλάδα

  1. Quel spectacle ce lever de rideau sur le Colisée!! La musique nous entraîne et nous déambulons aussi à son rythme, à travers vos photos, vos récits, vos vidéos, vos sourires et vos rires et cela avec un réel plaisir. Alors comme dans la chanson Frero Delavega continuez de prendre le temps. Affectueusement papa maman

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  2. Bon, certes, vous ne comprenez pas le grec, mais pour moi, pauvre terrienne, le vocabulaire « bateau » est du chinois; pas grave, c’est très sympa de lire vos compte-rendu de voyage. Voguez bien……

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