Petit retour en arrière sur notre journal de bord pour vous raconter ce qui s’est passé cet été. Vous savez tous que l’équipage embarqué à Arzal est arrivé à bon port, le port de Cadix en Espagne après 10 jours de mer et une traversée du Golfe de Gascogne dont il se souviendra. Une nuit entière avec des rafales à 45 nœuds, ça ne s’oublie pas. Mais à les entendre, ces 4 garçons ont vécu une super aventure qui gardera sans doute quelques secrets??
De notre côté, avec Christelle, nous aussi nous avons vécu de grands moments : départ à 4h du matin pour 1600 km et 4 ados dans la voiture. L’arrivée en Espagne avec ses grandes autoroutes mais avec peu de station d’essence ce qui a failli nous couter une panne d’essence. Le meilleur moment a été le choix du menu dans un restaurant. Ah quand on ne parle pas la langue du pays, pas toujours facile de se faire comprendre. Rajouter des « o » ou des « a » ça ne marche pas toujours !! Nous avons quand même pu nous nourir c’est le principal.
Le 22 juillet 2016, nous voilà tous réunis à Séville pour quelques jours de visite. Nous découvrons une très jolie ville, des quartiers sympas. Nous profitons des longues soirées. Il fait encore 40° à 23h !! C’est avec un peu de nostalgie que Christophe et Patrick ont repris l’avion pour leur retour en France. L’équipage de Stélie 4 se compose maintenant de la famille Martinez et Pineau.
Nous restons une semaine ensemble pour découvrir la baie de Cadix. La ville est très chouette. Nous naviguons jusqu’à Rota. Nous profitons d’une belle journée sur une plage proche d’un centre militaire. Notre venue n’est pas du goût de tout le monde. 2 GI viennent nous faire comprendre que nous n’avons pas le droit de venir sur cette plage.
Nous allons au port de Rota pour la nuit. C’est très calme. La pêche a été fructueuse, Olivier nous offre un bar pour le repas.
Après le départ de Christelle, Olivier, Tom et Nathan nous décidons de prendre la direction de Gibraltar. Nous faisons une première halte à Barbate puis à Tarifa. C’est là que nous rencontrons Sandrine et Tony. Comme nous, ils ont été obligés de quitter le mouillage pour accoster à un quai pas du tout adapté. On nous demande de payer 27€ pour la nuit sans eau ni électricité. Après négociations et petits « mensonges », nous réussissons à passer la nuit gratuitement.
Le lendemain, c’est le départ pour Gibraltar. Le passage du détroit se passe bien. Nous sentons que le courant est fort. Nous passons 3 jours dans la marina anglaise. L’accueil est très sympa. Nous faisons bien sûr l’ascension du rocher pour voir les singes. Plus très sauvages les singes, quand ils vous courent après pour vous piquer vos barres de céréales !!
Nous nous renseignons sur les pontons pour avoir des informations sur les ports du Maroc. Nous décidons d’aller à Smir. C’est la station balnéaire du Roi du Maroc. Pas tout à fait le port typique que nous attendions. Tanpis ! Cette escale nous permet de faire la connaissance de Lulia et Mickael, avec qui nous irons découvrir la médina de Tétouan. Rien que le parcours à 7 dans le taxi est une aventure dépaysante. Nous parcourons les ruelles de la médina avec un guide qui ne nous a pas laissé beaucoup le choix. C’est ça l’hospitalité marocaine !! Les garçons sont assez surpris de voir ces étalages de viande à ciel ouvert. On ne se lasse pas de l’architecture musulmane.
Les conditions météo ne nous permettent pas de rester plus longtemps au Maroc. Nous avons la contrainte du retour. Nous optons pour un retour en Espagne à Estepona. C’est là que nous retrouvons Fernando, Raquel, Lucas et Mauro. Nous vivons à l’heure espagnole : balade, jeux, plage… La vie est tranquille.
Après quelques jours de retrouvailles, c’est le moment de rallier notre port d’attache pour l’hiver. Nous allons avoir un peu de travail pour tout organiser avant le départ. Nous naviguons durant 24h. Nous vivons un moment magique en compagnie des dauphins sur une mer d’huile. La nuit ils reviennent et se transforment en poissons lumineux entourés de plancton.
Nous découvrons Almérimar, station balnéaire construite de toute pièce. Rien de pittoresque mais nous avons tout à porter de main. Nous prenons vite nos petites habitudes et nos repères.
Le 18 Août au matin, c’est le départ pour Malaga. Nous montons dans l’avion avec déjà en tête le retour au mois de Mars.
De Cadix à Almérimar