En partant pour ce voyage de 6 mois, nous nous étions posés la question de l’impact écologique. Qu’est ce qui allait changer? A la maison, nous ne sommes pas toujours très attentifs à la consommations d’eau et d’électricité. Nous faisons certes attention d’éteindre les lumières lorsque nous quittons une pièce, de fermer le robinet d’eau en nous brossant les dents mais rien à voir avec notre vie de nomade …
Stélie dispose d’une réserve de 200 litres d’eau douce et pour l’électricité deux panneaux solaires fournissent chacun 100 watts afin de recharger nos 2 batteries de 180 Ampères chacune. Un groupe électrogène vient recharger l’ensemble, la nuit ou lorsque le temps est nuageux.
Lorsque nous sommes au mouillage (sur ancre), nous devons faire des efforts de consommation pour tenir le plus longtemps possible. Le gaspillage est proscrit.
Nous parvenons à tenir une bonne semaine au mouillage. Notre eau douce est là pour la vaisselle, les douches (nous prenons une douche par jour, 4l d’eau par personne environ), et la cuisine. Nous consommons donc 200l d’eau par semaine soit 1000 l par mois lorsque pour notre quotidien de sédentaire nous sommes à 10 m3 par mois soit 10 000 l (10 fois plus). A la maison, il y a les lessives qui s’ajoutent !!
Pour l’électricité, nous utilisons le groupe une fois par jour au moins pour maintenir les batteries à pleine charge au mouillage ou en navigation. Le besoin en électricité entre une maison en Loire Atlantique et un bateau sous le soleil Méditerranéen est bien différent. Tentons quand même la comparaison avec quelques chiffres. Depuis le début du voyage nous avons consommé 15l d’essence pour faire fonctionner le groupe, soit, ramené au nombre de jour de mouillage, 25 cl d’essence par jour (0.4 € par jour pour notre électricité). A Nantes, nous sommes autour de 1 € 60 par jour. La comparaison s’arrête la ; rien à voir entre le kilowatt EDF et celui de notre groupe électrogène Honda.
La ligne déchet, elle, ne varie pas beaucoup. Les distributeurs que nous soyons en Espagne, en Italie ou en Grèce emballe à tout va. Les sacs plastiquent pullulent en Italie, il semble qu’en Espagne et en France nous ayons une longueur d’avance.
Pour conclure, rien de moralisateur. Au bateau nous consommons beaucoup moins pour faire presque les mêmes choses. A la maison, nous vivons sans toujours nous soucier de l’impact de notre mode de vie sur l’environnement. En effet, quel bonheur de prendre une douche bien chaude après une journée de travail. C’est trop souvent le porte monnaie qui nous pousse à couper l’eau alors que le gaspillage d’eau a un réel impact sur notre environnement. Cette discussion nous l’avons eue avec les enfants. Nous changerons, c’est sûr notre comportement en rentrant de voyage.
Eau tu n’as ni goût, ni couleur, ni arôme on te goûte sans te connaître, tu n’es pas nécessaire à la vie, tu es la vie etc….ANTOINE ST EXUPERY …(Appris en primaire) On ne ressort pas indem d’une vie de bateau (dans le bon sens du terme) il nous faut apprendre une gestion effectivement de chaque instant, ce qui en fait notre quotidien. On se sensibilise heureusement, et vos enfants eux, aurons appris. Nous profitons de l’occasion pour vous dire que la dernière vidéo vue du drone est superbe! Affectueusement bises à vous quatre papa maman
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Encore un petit commentaire « pas piqué des hannetons » comme pourrait le dire notre Thib national. Toujours autant de plaisir à voir que vous suivez notre aventure et tes posts maman font toujours mouche. Une grosse bise à tous les 2 de tout l’équipage.
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